Jouissance paradoxale
C'est un petit plaisir personnel que je m'offrirai le mardi 12 décembre à partir de 19 h 30 chez ma copine Sandrine. Présenter pour la première fois mon dernier livre sorti hier des presses dans une cave à vins, en particulier de l'appelation Pomerol à laquelle je répondais jadis volontiers pour le buveur repenti que je suis depuis le 2 janvier 2010, m'amuse et dans le fond, me réjouit particulièrement. Le présenter aux côtés de Bernard Cazaubon, davantage à mes yeux, qu'un simple éditeur, me fait également plaisir. Je ne souhaite à aucun des buveurs potentiels lecteurs de cette soirée de connaître l'enchaînement impitoyable de l'addiction. Elle rôde, la garce, ne s'avouant jamais vaincue et que je tiens à distance sans que pour autant le style de mon écriture en pâtisse, bien au contraire. L'homme est paradoxes, et j'essaie d'en être un pas trop dégueulasse à fréquenter et surtout à lire. Ce ne sera pas une revanche mais un indicible et profond sentiment de grande petite victoire. Vivement mardi.